Modernisation et efficacité dans l'échange d'informations criminelles entre la justice fédérale et la police fédérale
En 2006, j'ai identifié une inefficacité critique dans l'échange d'informations criminelles entre la police fédérale et le système de justice fédérale au Brésil. Auparavant, la communication dépendait de l'échange manuel et lent de documents officiels (lettres officielles). Ce processus entraînait des retards importants pour les magistrats qui avaient besoin d'antécédents criminels pour des décisions urgentes et conduisait à une faible qualité des données, car les informations judiciaires étaient souvent résumées de manière incorrecte ou perdues lors du transfert vers la base de données de la police, le Système national d'informations criminelles (SINIC).
Pour résoudre ce problème, j'ai créé un projet pilote afin d'établir une connexion électronique directe et sécurisée entre les deux institutions. Le travail sur le projet a impliqué la coordination des changements techniques et procéduraux nécessaires pour accorder, pour la première fois, aux employés de la justice fédérale un accès direct au Système national d'informations criminelles (SINIC). Cette mesure a permis aux magistrats de consulter les antécédents criminels en temps réel et aux employés des tribunaux d'insérer les décisions judiciaires directement dans la base de données nationale.
L'initiative a permis d'éliminer avec succès les goulets d'étranglement de l'information, d'améliorer considérablement la qualité et l'exhaustivité des données criminelles nationales et de permettre l'enregistrement des procédures pénales qui n'étaient pas issues du système policier, comblant ainsi une lacune importante en matière d'information.
Le résultat du projet a été la conclusion d'un accord de coopération technique en août 2007 entre la Cour supérieure de justice, le Conseil de la justice fédérale, les tribunaux régionaux fédéraux et le département de la police fédérale (disponible en téléchargement). L'accord a formalisé l'échange électronique d'informations pour la prévention de la criminalité au Brésil, éliminant pour les parties intéressées la nécessité d'envoyer des lettres officielles pour la communication entre les deux organes sur les informations criminelles.
